Amatlich, Mauritanie, janvier 2007 | ![]() | ![]() | ![]() |
Le vent
Légère caresse au nez du dormeur, ami du marcheur au soleil, s’il s’allie au sable quel terrible ennemi !
Au plus profond de l’abri de toile, tout objet au sol, en quelques instants, roussit de poussière ocre.
Sur la piste, de pierre ou de sable, il crible le visage, les yeux, les bras de cuisantes piqûres. Sous le chèche, le souffle se fait court, mais sans lui, les dents crissent. La gorge se parchemine, et la gourde se vide.
Le soleil se voile, et le jour devient roux. Le ciel est sable, l’homme est sable, tout est sable, surtout le vent.