Tassili N'Ajjers, Algérie Carnet de voyage du 12 décembre2004
(Photos du jour)
(Carnet de voyage du lendemain)

Samedi 11/12/2004, 18 h 00, Lyon

Les bagages sont bouclés, le train est à 20 h 30. Bientôt nous allons basculer de la frénésie des préparatifs au rythme haché du voyage, entre attente et bousculade. Le train nous pose à Roissy à 22 h 30, où nous retrouvons Brigitte et Jean-Marc. Rendez-vous au terminal III à 3 h 00 du matin, décollage à 5 h 00, arrivée vers 14 h 00… La préparation de ce voyage aura été différente de celle de notre séjour en Mauritanie au début de cette année. Moins d'embarras sur les détails pratiques, des souvenirs en flash pour nous projeter… Tout sera sans doute différent une fois là-bas aussi : autre pays, autre désert, groupe autonome limité à quatre amis (Brigitte et Jean-Marc, Nicole et moi). Dernier regard sur notre cocon familier, petit pincement au cœur avant le départ…

Dimanche 12/12/2004, 11 h 30, Agadès (Niger)

Pourquoi si au sud ? Il semble que nous ayons été " raccrochés " au vol Paris - Agadés - Paris, avec dépôt des passagers pour Djanet au cours du trajet de retour. Une trentaine de personnes restent dans l'avion, en attendant d'être rejoints par les voyageurs rentrant d'Agadès en France. Nous abordons la dernière partie du voyage, après une longue attente à Charles De Gaule, en partie occupée par deux consommations payées au prix d'une chambre d'hôtel formule-1 au bar du " Sheraton ", un des rares lieux de convivialité ouvert dans cette prestigieuse aérogare après 22h30. Nous avons ensuite rejoint le confidentiel terminal III, où nous avons attendu l'arrivée à 3 h 00 du correspondant de Point-Afrique, avec son panneau accroché au dernier moment sur un des stands. Nous avons récupéré auprès de lui nos billets et un briquet pour brûler nos déchets dans la vaste nature qui nous attend. La suite fut un vol sans histoire, avec escale à Marseille, où nous aurions préféré monter. Mais cette chance était réservée à des passagers pour Agadès…. Plein soleil, la chaleur monte dans la carlingue. Les maisons, ici, sont des cubes au coin d'une cour carrée close de murs. 30° et pas d'ombre : tout autour, le désert très plat, parsemé d'épineux …

Dimanche 12/12/2004, 20 h 00, Djanet

L'aéroport de Djanet est une gare de province, avec quand même un tapis roulant pour le contrôle des bagages à côté du portique qui sonne sans trop inquiéter le fonctionnaire qui le surveille. Derrière une cloison vitrée, une salle de prière. La route jusqu'à la ville (30 km) est plate, asphaltée, rapide. Au musée, avant de remplir le quatrième formulaire depuis notre arrivée, nous admirons des fossiles, des bifaces, des galets polis, et des reproductions d'habitations et vêtements locaux. L'auberge est propre et idéalement placée, en haut d'une ville dont le centre est resserré au bord d'un oued, tandis que des " ksars " escaladent les pentes environnantes. Un peu plus bas, des palmiers ombragent des cultures dans une zone inondable où des habitations incertaines se cachent derrière de fines haies tissées de feuilles. Visite du marché (quelques bancs de légumes, une rue de bouchers), puis de la digue qui tente de protéger la route et le centre-ville lors des crues de l'oued, photos dans la palmeraie où des enfants nous font la conversation. Thé - limonade à la terrasse du café. De retour à l'auberge, repas copieux et excellent.

(Page de bienvenue)
Photos du jour
Carnet de voyage du lendemain